Qu’est-ce qui singularise l’œuvre de Joan Mitchell ?
Ce qui fait sa singularité, c’est sa situation transatlantique entre deux univers plastiques à une époque où ceux-ci se différenciaient nettement : d’un côté, l’univers de l’expressionnisme abstrait ; de l’autre, celui de l’abstraction européenne.
En quoi reste-t-elle toutefois l’œuvre d’une artiste américaine ?
Joan Mitchell n’a jamais cessé de se situer dans le camp américain. L’échelle de ses œuvres et leur énergie en sont la marque, mais aussi la question du polyptyque. La dimension panoramique de ses tableaux appartient pleinement à la grande tradition américaine.
En quoi le choix qu’a fait l’artiste de vivre à Vétheuil, à la campagne, a-t-il influencé son art ?
De tout temps, Joan Mitchell a entretenu un lien très fort, proprement viscéral, à la nature. C’est elle qui est allée chercher Vétheuil, et non l’inverse, en quête d’une lumière qui soit en phase avec sa vision plastique intérieure.
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Questions à...Sophie Lévy
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°617 du 1 octobre 2009, avec le titre suivant : Questions à...Sophie Lévy