Comment expliquer cet oubli dans lequel est tombé l’art de Merson ?
Comme la plupart des peintres officiels de la IIIe République, souvent qualifiés, faute d’épithète plus appropriée, d’académiques, Merson fait des choix de carrière éloignés des avant-gardes qui se succèdent au début du xxe siècle.
Actuellement, de nombreux chercheurs rétablissent un équilibre en s’intéressant à ces artistes injustement oubliés par l’historiographie.
Quel parcours avez-vous mis en place pour cette exposition ?
La première salle est dédiée aux œuvres que Merson réalise en tant qu’élève de l’École des beaux-arts et pensionnaire de la Villa Médicis. La suite est thématique, avec d’abord un ensemble de peintures de salon et de toiles religieuses, puis les grands projets liés à l’art monumental en France et aux États-Unis (peinture décorative, cartons de vitraux) et, enfin, l’illustration.
Informations pratiques. «L’Étrange Monsieur Merson» jusqu’au 8 mars 2009. Musée des Beaux-Arts de Rennes, 20, quai Émile Zola. Tous les jours, sauf le lundi, de
10 h à 12 h, puis de 14 h à 18 h, le mardi en continu. Tarifs : 3,20 et 1,70 e. www.mbar.org
Le musée de Rennes fait peau neuve. Depuis 2005, le musée des Beaux-Arts de Rennes connaît d’importants travaux de réaménagement. Depuis mai 2008, les collections d’archéologie romaine, étrusque et égyptienne sont ainsi exposées dans un nouvel espace de 250 m2. Une momie de l’époque romaine y est présentée pour la première fois. Quelque 330 œuvres issues des collections permanentes et couvrant la peinture du xive au xxie siècle bénéficieront aussi, en 2009, d’un espace rénové
de 2 000 m2. Une surface de 580 m2 sera enfin dédiée aux expositions temporaires.
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Questions à… Anne-Blanche Stevenin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°610 du 1 février 2009, avec le titre suivant : Questions à… Anne-Blanche Stevenin
