En quoi cette exposition est-elle différente de l’exposition «Byzantium » qui s’est récemment tenue à la Royal Academy de Londres [lire L’œil n° 610] ?
Fruit d’une collaboration étroite entre la France et la Grèce, cette exposition ne s’attache pas à décrire l’évolution de l’art byzantin sous toutes ses formes, comme c’était le cas à Londres. Nous avons tenté de montrer plutôt les liens étroits tissés entre ce haut lieu spirituel qu’est le mont Athos et les différents empereurs byzantins. Par ailleurs, les œuvres exposées (au nombre de deux cents) appartiennent toutes aux moines du mont Athos. Certaines n’ont jamais quitté leur monastère, excepté celles qui ont été présentées à Thessalonique à l’occasion d’une exposition qui s’est tenue en 1997, lorsque la ville était capitale culturelle de l’Europe.
Comment la muséographie évoque-t-elle la dimension religieuse de ces œuvres ?
Au cœur du parcours, une salle est consacrée à l’évocation d’un catholicon, terme désignant l’église centrale dans les monastères. Y sont présentés une iconostase, cloison séparant le « naos » du « bema », ainsi que des lutrins en bois et des objets liturgiques. L’espace est en outre sonorisé avec des extraits de chants liturgiques des moines du mont Athos.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Question à... Raphaëlle Ziadé et Mandy Koliou
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : Question à... Raphaëlle Ziadé et Mandy Koliou