Soutenir et faire connaître la création européenne contemporaine : telle est la mission que s’est donnée la Fondation Hippocrène, créée voilà vingt ans par Jean et Mona Guyot pour renforcer la cohésion entre les jeunes Européens.
Pour fêter cet anniversaire à la hauteur de son ambition, l’institution sise à Paris dans le 16e arrondissement a jeté son dévolu sur la problématique des rapports de l’art et du langage. Conçue en deux temps distincts, la manifestation s’est tout d’abord intéressée à saisir ce qui se tramait « Entre les mots » (jusqu’au 6 octobre), convoquant à la barre des artistes comme Ben, Closky, Downsbrough, Hains, Isou, Villeglé ou Zaugg parmi d’autres. Le second volet s’attache quant à lui à mettre en exergue ce qui se trame « Entre les langues » et rassemble notamment Art & Language, Alighiero Boetti, Broodthaers, Sophie Calle, Tania Mouraud.
Commissaire de cette exposition, la critique d’art Jeannette Zwingenberger s’est appliquée à faire valoir l’extraordinaire diversité d’usage des mots dont s’emparent les artistes en rassemblant des œuvres faisant appel à des médias très différents : peintures, photos, vidéos, installations, etc. L’ensemble balance entre posture radicale propre à un art conceptuel sans concession et une poétique du langage qui ne se prive d’aucune investigation plastique ou dérivation formelle. Aussi, présentée dans l’ancienne agence de Mallet-Stevens, le langage y témoigne d’une étonnante plasticité qui ne peut laisser le visiteur ni indifférent, ni indemne.
12, rue Mallet-Stevens, Paris-16e, www.fondation-hippocrene.fr
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Plastique verbale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°651 du 1 novembre 2012, avec le titre suivant : Plastique verbale