Raoul Dufy n’est pas seulement un peintre de courses, de régates ou de casinos. S’il ne subsiste souvent de son œuvre que l’image d’une peinture mondaine et facile, celle-ci peut également donner lieu à des compositions puissantes, notamment dans les années 10, où il mêle en d’audacieuses synthèses les ardeurs fauves aux géométries cubistes. Le Musée des Beaux-Arts de Lyon réhabilite cet artiste et nous fait redécouvrir, à travers cent-cinquante peintures, textiles et céramiques, la richesse et la pluralité de son œuvre. C’est sans doute dans le domaine de la décoration que Dufy affiche ses plus hautes ambitions. Avec comme point d’aboutissement de ses recherches, La Fée électricité, gigantesque programme pour un pavillon de l’Exposition internationale de 1937. On y retrouve son style si caractéristique, fait d’une superposition d’un dessin vif et lyrique, presque « baroquisant », à des plages de couleurs pures.
LYON, Musée des Beaux-Arts, jusqu’au 18 avril, cat. éd. RMN, 256 p., 245 F.
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Plaidoyer pour Dufy
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : Plaidoyer pour Dufy