De 1937 à 1953, l’œuvre de Picasso est extrêmement marquée par son engagement politique. La guerre entre dans son art, à la fois en tant que sujet mais aussi comme dépassement de la peinture, qui devient un instrument de propagande. La violence est présente dans tous les thèmes abordés, du portrait au paysage en passant par les natures mortes. Ses études sur les déformations de la figure humaine le poussent à se confronter davantage à d’autres techniques telles que la sculpture, la céramique ou la lithographie. C’est cette période qui le fit connaître en tant qu’artiste anti-académique. L’exposition, qui réunit une soixantaine d’œuvres, parmi lesquelles L’Aubade de 1942 ou les études pour Guernica et Femme qui pleure, tente une réinterprétation de l’influence de Picasso sur le milieu artistique italien de l’après-guerre.
ROME, Galleria nazionale d’Arte moderna, jusqu’au 14 mars, cat. éd. Sacs, 200 p.
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Picasso l’engagé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : Picasso l’engagé