Paris sous le soleil

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 mars 1999 - 167 mots

Dans le cadre d’un mois consacré à l’Amérique latine, la galerie 1900-2000 organise une rétrospective d’une vingtaine d’artistes brésiliens qu’elle soutient depuis 25 ans. Abstraits ou figuratifs, naïfs ou constructivistes, ils représentent les différents courants qui se sont succédés depuis les années 60. Parmi eux, Jorge Eduardo, amoureux de Rio, qui présente sa ville à travers le cadre d’une fenêtre ou d’une porte. Son regard choisit puis analyse, fragmente et prend possession d’un lieu. Il évoque la poésie de la baie et recrée en la peignant sa propre réalité, l’œuvre entre alors dans un jeu de trompe-l’œil. L’Espace Electra présente parallèlement 30 artistes latino-américains vivant à Paris, des artistes reconnus depuis longtemps comme Matta, Soto ou Marie Orensanz, mais également de nouveaux venus très engagés dans leur art. On découvre, à la vue des œuvres, que la latino-américanité n’est pas toujours synonyme de fête et de gaieté, mais porte un regard nostalgique et parfois ironique sur le monde.

Galerie 1900-2000, 4-25 mars. Espace Electra, jusqu’au 18 avril.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : Paris sous le soleil

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