Le mal et la destruction n’auront pas le dernier mot. Par ses œuvres lumineuses et flamboyantes, dans son cheminement vers l’abstraction, Otto Freundlich (1878-1943) les a combattus jusqu’à son dernier souffle.
Le Musée de Montmartre rend hommage à cet artiste juif allemand, qui fut accueilli par les artistes du Bateau-Lavoir et fréquenta Picasso, Braque, Apollinaire, Delaunay, Derain ou Max Jacob. Il mourut assassiné dans un camp d’extermination en 1943. Auparavant, il avait repeint de mémoire les œuvres que les nazis avaient détruites, comme un acte de résistance. Immanquable !
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Otto Freundlich