De nombreux artistes ont cherché à percer les mystères de l’univers, à aller au-delà des connaissances humaines rationnelles, vers ce qui nous dépasse.
C’est cette quête existentialiste que retrace l’exposition du Musée d’Orsay, organisée en partenariat avec l’Art Gallery of Ontario de Toronto. À la fin du XIXe siècle, une partie de l’art européen est empreint de mysticisme, courant qui touche aussi certains artistes canadiens, notamment le Groupe des sept, jusqu’aux années 1930. Ces derniers, placés au cœur du parcours, inspirés par les artistes scandinaves comme Edvard Munch, transforment les paysages sauvages d’Amérique du Nord ; envoûtants, à la limite du fantastique, telles les toiles Ciel et En haut d’Emily Carr, où le spectateur se retrouve happé par des horizons infinis. La quête spirituelle est autant philosophique et religieuse qu’identitaire. Le paysage représenté compte moins que les émotions qu’il suscite chez celui qui le contemple. Les sciences occultes ne sont pas étrangères à ces évolutions. De cet élan mystique émerge l’abstraction. Tout aussi impressionnantes, les représentations du cosmos par des artistes expressionnistes comme Wenzel Hablik et son œuvre Nuit étoilée. Un imaginaire qui en dit long sur les fantasmes que nourrit l’être humain depuis quelque temps déjà.
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Orsay, mystique et cosmique
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Abonnez-vous dès 1 €Musée d’Orsay, 1, rue de la Légion-d’Honneur, Paris-7e, www.musee-orsay.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°701 du 1 mai 2017, avec le titre suivant : Orsay, mystique et cosmique