Acte 2 ! Le charme opère à nouveau. Après un premier volet qui s’était joué au Museum d’histoire naturelle de Toulouse, statuettes d’envoûtement, mallettes de magiciens, fétiches, talismans, amulettes, dés de divination, bêtes (naturalisées), plantes et pierres magiques investissent le Musée des Confluences, à Lyon, pour le deuxième temps de l’exposition consacrée à la magie, coproduite par les deux institutions.
Dans un parcours de 400 pièces aux allures de voyage initiatique, elle poursuit l’exposition toulousaine, qui abordait l’art des sorciers sous l’angle des savoirs scientifiques et occultes, en invitant les visiteurs à explorer le rapport des sociétés à la magie et la diversité des pratiques au fil des âges et aux quatre coins du monde, en Égypte, au Bénin ou en Bretagne. Son but : éclairer les origines et les mécanismes de ces pratiques magiques et de ce désir de croire aux potions, aux guérisseurs ou aux tours des prestidigitateurs, qui s’avère une constante anthropologique depuis l’Antiquité et jusque dans nos sociétés aux allures si rationnelles. Mais pas question de dissiper le charme et tous les mystères du surnaturel : pour mieux envoûter les visiteurs et estomper les frontières entre mondes visible et invisible, une scénographie immersive plonge les visiteurs dans un univers onirique où l’obscurité enveloppe les pièces, où des écrans s’effacent pour laisser apparaître des objets et où une boule de cristal s’anime. Ou comment instruire petits et grands en amusant.
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Nouveau tour réussi de "magique"
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Cet article a été publié dans L'ŒIL
n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Nouveau tour réussi de "magique"