Il avait d’abord été question de déménager. C’est finalement entre les mêmes murs que la fondation d’entreprise Ricard fait peau neuve. Aux grands maux les grands remèdes, les architectes Jakob MacFarlane renversent littéralement le lieu qu’on avait connu plus proche de la boîte à chaussures que de l’espace d’exposition. Le duo franco-zélandais lui rend ses volumes, ses fenêtres et ses cours intérieures, met murs et câblages à nu et lui épargne l’accès par la galerie commerçante. D’une rue à l’autre, une (nouvelle) entrée, une sortie, les architectes du restaurant Georges, à Beaubourg, jouent sur la traversée du bloc. Le nouvel espace pourrait bien se parcourir comme une percée d’art actuel dans la ville, au rythme de la programmation affûtée par Colette Barbier (L’œil n° 590).
C’est à Mathieu Mercier – attendu ce mois-ci à l’ARC – qu’il revient d’étrenner les lieux et d’orchestrer, en commissaire, l’exposition des prétendants au prix Ricard 2007. Au programme (lire p. 26), peu de découvertes mais une belle poignée d’artistes de génération et de sensibilités parfois voisines. Mercier a rassemblé les œuvres de douze artistes, parmi lesquels Stéphane Calais, Daniel Firman, Hugues Reip et Virginie Yassef. Entre paradis perdu, nature objectivée et nouvelles technologies, cette « Dérive » annoncée devrait ménager un temps de pause autour du lien commenté entre l’homme et la nature.
« Dérive », fondation d’entreprise Ricard, 12, rue Boissy-d’Anglas, Paris VIIIe, tél. 01 53 30 88 00, du 12 octobre au 16 novembre 2007.
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Nouveau Ricard
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°595 du 1 octobre 2007, avec le titre suivant : Nouveau Ricard