Collection - C’est un joli coup pour le Musée Magnin ! En collaboration avec le Musée Granet, le discret établissement dijonnais a en effet réussi à faire venir pour la première fois en France la collection de Vito.
Le temps d’une exposition en deux étapes, en Bourgogne, puis en Provence cet été, la fondation italienne a accepté de se séparer des deux tiers de son fonds, soit une quarantaine d’œuvres. De quoi exciter la curiosité des historiens de l’art et des amoureux du XVIIe siècle qui connaissent essentiellement la collection de manière purement livresque. Cet ensemble à la gloire de la peinture napolitaine est en effet conservé dans une villa nichée dans la campagne toscane d’accès restreint et difficile. Sa présentation dans l’Hexagone offre donc une opportunité rare de découvrir les pépites amoureusement réunies par Giuseppe de Vito. Disparu en 2015, l’ingénieur et collectionneur a en effet voué son énergie et sa fortune aux peintres les plus importants de la cité volcanique : Ribera, Preti, Giordano, mais aussi des signatures aujourd’hui moins prisées comme Stanzione et Caracciolo. Collectionneur exclusif, il s’est consacré au Seicento et a tenté d’en illustrer les principales tendances : le caravagisme, le naturalisme et la veine baroque. Il ne s’est toutefois pas contenté d’accumuler des trésors, mais a participé activement à la connaissance de ce foyer en constituant une documentation exceptionnelle, en fondant une revue scientifique et en organisant des expositions. Celle-ci est donc un juste retour des choses.
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Naples embrase Dijon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°764 du 1 mai 2023, avec le titre suivant : Naples embrase Dijon