Chaque année, la galerie Claude Bernard présente le travail de six artistes vivants. Après Edik Steinberg, vient le tour du peintre d’origine chilienne Roberto Matta (né en 1911 à Santiago). 27 toiles, réalisées entre 1985 et l’an 2000, sont ici présentées, parmi lesquelles six grands formats où l’artiste est particulièrement à l’aise – on se souvient de sa vaste peinture murale réalisée pour le siège parisien de l’UNESCO en 1956. Jouant sur la texture et la fluidité des huiles, sur une technique plus ou moins gestuelle, elles offrent la vision de cieux improbables et lyriques, peuplés d’astres rayonnants, de planètes en orbite, et traversés de vides bleu profond, où l’on plonge volontiers un regard méditatif. L’ambition de Matta est de « donner à voir (...) Les mécanismes de la Création. Là où le Temps s’espace dans des architectures (...) Là dans ce vide où notre conscience prend forme ou mot ».
PARIS, galerie Claude Bernard, jusqu’au 29 juillet.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Matta, visions cosmiques
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Matta, visions cosmiques