Qu’est-ce qui fait la singularité fauve de Maurice de Vlaminck ?
C’est sa relation spontanée et charnelle à la peinture. Cette absence de barrières qui lui est caractéristique quand il est devant le motif, refusant de s’encombrer de culture pour se livrer à la matière et à la couleur.
Quel rapport le fauvisme de Vlaminck entretient-il avec l’abstraction ?
Vlaminck s’est toujours tenu à l’écart de l’abstraction. Mais, si l’on considère certaines de ses œuvres, il y a dans le traitement du sujet, dans le lyrisme de son geste et dans l’emportement de sa touche, quelque chose qui flirte avec une restitution « abstraite » du motif.
Quelle leçon tirer de son fauvisme ?
La force de l’indépendance. Vlaminck est le seul parmi les fauves à n’être pas allé travailler dans le Midi. Tout en restant sur les bords de la Seine, il a pourtant atteint la même fulgurance de la couleur que ses amis qui y séjournaient.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Maïthé Vallès-Bled
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°600 du 1 mars 2008, avec le titre suivant : Maïthé Vallès-Bled