LYON - Figure emblématique de l’avant-garde française de la première moitié du XXe siècle, Fernand Léger (1881-1955) est à l’honneur cet été au Musée des beaux-arts de Lyon. L’institution a rassemblé une soixantaine de peintures provenant d’institutions publiques et privées parmi lesquelles le Musée national Fernand-Léger, à Biot, et le Centre Pompidou, à Paris. Après quelques œuvres antérieures à 1910, le parcours évoque les débuts de Léger, tandis qu’il s’essaye au cubisme. L’artiste se distingue alors de Picasso et Braque par une recherche systématique de contrastes des formes. En témoignent Les Toits de Paris et l’Étude pour La Femme en bleu (tous deux de 1912). Après la Première Guerre mondiale, le peintre change radicalement de thématiques, avec des œuvres comme Les Disques dans la ville (1920) ou Le Grand Remorqueur (1923). À partir de 1921, il commence une série de personnages féminins proche du classicisme contemporain de Picasso. Seront également présentées des peintures des années 1930 (La Joconde aux clés, 1930, ou Adam et Ève, 1934), celles réalisées aux États-Unis pendant la Seconde Guerre (La Danse, 1942, Les Plongeurs polychromes, 1942-1946) et, enfin, les grands formats des années 1950 tels que Les Constructeurs (1950).
Jusqu’au 20 septembre, Musée des beaux-arts, 20, place des Terreaux, 69001 Lyon, tél. 04 72 10 17 40.
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Lyon reçoit Léger
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°197 du 8 juillet 2004, avec le titre suivant : Lyon reçoit Léger