Pour sa deuxième édition, le festival Lumières nordiques, consacré à la photographie des pays scandinaves, ne déroge pas à son principe de faire découvrir quelques noms de leurs scènes artistiques.
Trois expositions marquent l’ouverture de la programmation 2022–2023 que signe Gabriel Bauret, à l’origine et à la direction de ce rendez-vous. La première, proposée à l’Abbaye de Jumièges, offre un focus intéressant sur le travail de huit photographes danois référencés dans leur pays. La sélection dresse en effet un bel aperçu des différentes tendances actuelles, tant dans le documentaire (Joakim Eskildsen) que dans le traitement spécifique du portrait (Torben Eskerod), de l’archive (Ebbe Stub Wittrup) ou de procédés anciens, tel le cyanotype utilisé par Émilie Lundstrøm. L’approche de Joakim Eskildsen des habitants et les paysages de Skagen s’appuie ainsi sur la lumière bleutée si particulière des nuits blanches et tend à retrouver l’atmosphère des peintures du groupe d’artistes qui s’établirent dans cette ville entre 1870 et le début du XXe siècle. La composition des horizons marins de Peter Funch, vus depuis l’ouverture de bunkers construits par les Allemands le long de l’Atlantique, exprime le même trouble. À la bibliothèque Alexis de Tocqueville à Caen et jusqu’au 21 mai 2022, c’est la réalisatrice de courts-métrages d’animation Niki Lindroth von Bahr qui fait l’objet d’un solo show, tandis que le Musée des beaux-arts de Rouen accueille jusqu’au 13 août, dans le cadre d’une série d’expositions sur le thème des Normands, trois photographes norvégiens : Marie Sjovold, Terje Abusdal et Ole Marius Joergensen.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Lumières nordiques
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : Lumières nordiques