Conçue spécialement pour le lieu, la sculpture de Louise Bourgeois n’envahit pas l’espace mais le respecte, force le regard sur elle. C’est une sorte de poupée de chiffon rose, mal cousue qui trône dans une vitrine aux lignes impeccables. En se rapprochant, on s’aperçoit que la tête a été remplacée par une rose et qu’une prothèse orthopédique a été substituée à l’une des jambes. Histoire autobiographique d’une artiste « tissandière, ravaudeuse, fileuse, et dès son origine, élevée dans l’art de la haute et basse-lice » comme la qualifie Jean Clair, son chantre fraîchement converti.
Galerie Pièce unique, jusqu’au 22 mai.
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Louise Bourgeois la tissandière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Louise Bourgeois la tissandière