Theodor Ahrenberg fut bien plus qu’un collectionneur. En effet, si depuis les années 40 jusqu’à sa mort, en 1989, il constitue une prestigieuse collection d’art moderne et contemporain, son action ne s’est pas arrêtée là. Après avoir bataillé, dans une Suède très conservatrice, pour la reconnaissance de l’art moderne (il est à l’origine de la création du Musée d’Art moderne de Stockholm), Ahrenberg s’installe en Suisse en 1962, à Chexbres, avec sa femme Ulla. Dans leur propriété, ils créent un véritable foyer d’art vivant. Ils accueillent de très nombreux artistes invités à résider dans un cadre idyllique, et à travailler dans un atelier prévu pour eux : Tinguely, Niki de Saint-Phalle, Kantor, Tobey, Arman, Fontana, entre autres, s’y succèdent. Ce qui intéresse Ahrenberg c’est l’art en train de se faire. Aussi déploie-t-il une énergie formidable en faveur de l’art contemporain. La collection, ici représentée par 70 œuvres, est le vivant reflet de cette passion en actes.
FÉCAMP, Palais Bénédictine, jusqu’au 26 septembre.
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A l’hôtel d’Ahrenberg
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : A l’hôtel d’Ahrenberg