Dans son combat contre les oiseaux du lac Stymphale, Hercule bande son arc.
« La redoutable hardiesse et la nouveauté de l’attitude, l’une des plus osées que l’on puisse imaginer, l’étrangeté de la physionomie qui ne rappelle en rien l’aspect classique de l’Hercule grec, la puissance du modelé », selon le mot du critique Charles Estienne, font de cette sculpture de 1909 le chef-d’œuvre d’Antoine Bourdelle et l’un des trésors de ce musée installé principalement dans l’ancien atelier du sculpteur, ouvert sur des jardins, près de Montparnasse.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : “L’Héraklès archer”, de bourdelle