Arts Plastiques Et Cinéma - Réunissant 120 œuvres d’art, 50 photogrammes et une quinzaine d’extraits de films, l’exposition propose un regard transversal qui interroge les influences réciproques entre le cinéma, la peinture et les arts graphiques.
Cette sélection diversifiée présente des créations phares du mouvement expressionniste qui ont marqué les mémoires et des créateurs moins connus (Alexej von Jawlensky, Otto Dix, Emil Nolde, Fritz Lang, F. W. Murnau, Robert Wiene, Paul Wegener, Käthe Kollwitz ou Paula Modersohn-Becker). Déployé en trois parties, le parcours donne à sentir quelques enjeux de l’expressionnisme et ses liens avec la société allemande de l’entre-deux-guerres. De la peinture et du cinéma aux arts graphiques, des ponts permettent de cerner des analogies aussi formelles que sémantiques. L’expressionnisme s’y donne à lire comme une esthétique rejetant les bases classiques de la représentation, fondée sur la déformation et la cassure, le contraste et le déséquilibre. Un langage qui cherche à exprimer les peurs et les souffrances de l’homme marqué par les bouleversements et les mutations de la société au début du XXe siècle : guerres, industrialisation, désillusions sociales et découvertes médicales. Il est dommage que l’exposition se limite à la période historique de l’expressionnisme. Un point de vue sur la postérité très vive du mouvement dans la production actuelle aurait été passionnant.
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L’expressionnisme à la croisée des arts
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : L’expressionnisme à la croisée des arts