En 2017, Tomás Saraceno avait créé la sensation à la Biennale de Lyon. Il présentait alors dans une obscurité théâtralisée la toile extraordinairement complexe confectionnée par plusieurs araignées, dont l’une était encore bien présente dans l’œuvre.
Entre architectures arachnéennes et vols participatifs de ballons aérosolaires, « On Air », sa carte blanche au Palais de Tokyo, en 2018, a rencontré par la suite un véritable succès public. C’est à la commissaire de cette exposition, Rebecca Lamarche-Vadel, que le Domaine des étangs a fait appel pour penser cette exposition personnelle. Ce lieu enchanteur, orienté vers le tourisme de luxe, s’est en effet ouvert depuis 2018 à l’art contemporain. Tomàs Saraceno est ainsi invité, non seulement à laisser une œuvre sur place – une sculpture flottante qui donne son titre à l’événement, « Du sol au soleil » – mais à investir aussi tout l’espace d’exposition. À partir d’une sélection d’une vingtaine de ses œuvres, pour certaines inédites, le parcours suggère des liens entre les différentes dimensions terrestres et cosmiques explorées par Saraceno : un « kit de démarrage de vol portable » déployé au sol évoquant un Icare du XXIe siècle entre ainsi en résonance avec des dessins aérographes obtenus grâce aux rayons du soleil, les toiles arachnides répondent aux sculptures transparentes suspendues dans les airs tels des nuages… Au centre de cette œuvre, le désir fou, nourri de science et de rêve, d’ouvrir de nouvelles perspectives aux habitants de la planète Terre.
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Les rêves d’envol de Tomás Saraceno
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°747 du 1 octobre 2021, avec le titre suivant : Les rêves d’envol de Tomás Saraceno