Les animaux empaillés, utilisés par fragments (bois de cerfs, pattes d’autruches, os...), associés au métal et aux matières plastiques, sont les éléments fondamentaux des sculptures de Christophe Touzot.
Né en 1968, l’artiste travaille à Marseille et expose ici huit pièces récentes. Ses Prototypes s’inspirent librement du mobilier de massacre, terme désignant au XIXe siècle les meubles à pieds d’animaux qui décoraient les salons de chasseurs. Ses créations fonctionnent comme des images, ses engins ne bougent pas et n’avancent pas. « Je travaille à la frontière du design, mon univers est surtout pictural », affirme paradoxalement Touzot. Il invite le spectateur à rencontrer des mutants, à pénétrer dans un monde de jouets, à la fois ludique et inquiétant.
PARIS, galerie Emmanuel Perrotin, jusqu’au 25 juillet.
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Les mutants de Touzot
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°518 du 1 juillet 2000, avec le titre suivant : Les mutants de Touzot