Vous avez dit Hans Reichel ? Largement méconnu en France, cet artiste allemand, arrivé à Paris en 1928, fut pourtant proche de la seconde École de Paris et l’ami de Paul Klee, et l’on rapproche souvent, à juste titre, leurs œuvres.
Figurative sans l’être totalement, sa peinture enfantine et onirique est peuplée de poissons, d’oiseaux et de fleurs qui évoluent de concert – la musique est importante chez Reichel – dans un ciel de taches colorées. Elle plut à Jeanne Bucher, qui la défendit dès 1930 dans sa galerie. « On eût dit qu’il peignait les yeux fermés, que ses tableaux s’élaboraient dans l’obscurité comme une image latente », dit Brassaï de Reichel. De l’obscurité, ses œuvres passent aujourd’hui à la lumière de Yerres et, on l’espère, d’ailleurs…
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Les mondes intérieurs d’Hans Reichel
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« Hans Reichel (1892-1958). Lumières intérieures »,
Maison Caillebotte, Orangerie du parc, 8, rue de Concy, Yerres (91),
www.maisoncaillebotte.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL
n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Les mondes intérieurs d’Hans Reichel