À l’origine, les femmes Kuna – nom employé par les blancs pour désigner les Amérindiens – peignaient à même leurs corps. La confrontation avec le monde occidental les incita à créer des vêtements ou pièces de tissus décorés et brodés, appelés molas. Cet art commence au milieu du XIXe siècle. C’est un travail à la fois traditionnel et contemporain de « tableaux polychromes » où « l’harmonie visuelle semble le reflet d’une harmonie sociale ». Michel Perrin, commissaire de l’exposition et directeur de recherche au C.N.R.S., propose plusieurs parcours à thèmes qui présentent 400 molas venus du Musée de l’Homme et de collections privées, ainsi que des poteries et des figurines.
CLERMONT-FERRAND, Musée du Tapis et des Arts textiles, jusqu’au 30 janvier, cat. éd. Arthaud, 204 p., 275 F.
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Les indiens Kuna et les molas
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°512 du 1 décembre 1999, avec le titre suivant : Les indiens Kuna et les molas