Aussi célèbre dans son pays que méconnu en France, le Belge Frits Van den Berghe (1883-1939) est l’auteur d’une œuvre étrange, tant par la multiplicité des courants qui la traversent, que par la nature de son inspiration. Doté d’une solide formation académique, il est tout d’abord marqué par l’impressionnisme, puis le symbolisme, avant de contribuer, avec ses amis Permeke, De Smet et Servaes, à l’Expressionnisme flamand. Mais c’est peut-être à partir de 1926, date à laquelle débute sa période dite « fantasmagorique », qu’il produit les œuvres les plus étonnantes. Il se situe alors à la croisée de l’expressionnisme et du surréalisme. S’il fait une place à des références majeures, telles que Ensor, dont on retrouve les masques grimaçants et les créatures hybrides et démoniaques, ou certains expressionnistes allemands, son univers regorge de trouvailles plastiques et poétiques.
OSTENDE, Musée d’Art moderne-PMMK, 6 octobre-13 février.
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Les hallucinations de Van den Berghe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°510 du 1 octobre 1999, avec le titre suivant : Les hallucinations de Van den Berghe