Appartenant à cette nouvelle génération de photographes plasticiens comme Cindy Sherman et David Lachapelle, Sandy Skoglund nous emmène tout droit dans un univers à la fois inquiétant et fascinant. Ses photographies font pénétrer des espace clos, restreints, habités de personnes ou d’animaux. Tous restent indifférents les uns aux autres, comme absents, figés dans un rêve dont ils seraient prisonniers. Quelque chose s’est passé, un phénomène surnaturel ou bien un drame, nul ne le sait. L’action est capturée et le temps suspendu. Ces installations photographiées évoquent sur le mode scénographique des passages de films, comme ces écureuils dans Gathering Paradise, qui font écho aux célèbres oiseaux d’Hitchcock. L’artiste nous convie à une vision hallucinée du monde, entièrement mis en scène et évacuant toute notion de réel pour devenir pure fiction.
GENÈVE, galerie Guy Bärtschi, jusqu’au 13 mai.
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Les fictions oniriques de Sandy Skoglund
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Les fictions oniriques de Sandy Skoglund