Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. La maxime s’applique tout autant à l’amitié. Et ce sont de colossales preuves d’affection que les Amis du Musée des beaux-arts de Gand s’attachent à lui offrir, depuis 125 ans.
Mécènes. Cette association, l’une des plus anciennes au monde, est en effet à l’origine de 40 % des œuvres présentes sur les cimaises de l’établissement. On le sait, la Belgique est une terre de collectionneurs, elle est aussi une patrie de donateurs. Donations, et legs ont en effet permis de faire entrer des pièces absolument majeures au sein de cette institution, avec une prédilection pour la scène nationale : Khnopff, Rops, Rubens, Spilliaert sans oublier Bosch. Les amis ont en effet bon goût mais aussi des tropismes bien tranchés. C’est justement ce que nous raconte cette copieuse exposition joliment articulée et problématisée. Loin de se cantonner à un florilège de cadeaux, plus beaux les uns que les autres, les séquences thématiques examinent la nature de ces libéralités et leur impact sur la colorature de l’établissement. Un chapitre se penche par exemple sur la passion pour le dessin ancien d’un des principaux mécènes ; passion si dévorante que son legs a nécessité la création d’un vaste cabinet d’arts graphiques. Les séquences abordent chacune un aspect peu connu de l’histoire de la collection. Comme les relations des Amis avec les artistes, mais aussi le rôle qu’a joué cette société pour amender le rendez-vous manqué avec les avant-gardes en dotant le musée d’œuvres de référence.
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Les cadeaux des amis
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°773 du 1 mars 2024, avec le titre suivant : Les cadeaux des amis