Plus de 300 jades chinois provenant de la collection de Sir Joseph Hotung sont exposés au British Museum (Londres, 8 juin - 17 septembre). L’exposition illustre l’histoire de l’utilisation du jade en Chine de 5000 av. J.-C. environ à la dynastie Qing (1644-1911). Elle montre la diversité de la taille, des lames néolithiques aux ornements, dragons, sculptures anthropomorphiques et zoomorphiques et pendeloques sophistiquées du XVIIIe siècle.
Au Musée de la céramique et d’art moderne de Vallauris, une exposition présente plus d’une soixantaine de céramiques de Picasso, Matisse , Brauner... jusqu’au début septembre.
Comment l’image photographique a-t-elle transformé notre manière de voir et de représenter le monde ? "Le monde après la photographie" (Musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq, du 10 juin au 1er octobre ) entend répondre à cette question à travers cinquante œuvres de douze artistes (Dennis Adams, Lewis Baltz, Hannah Collins, Pascal Convert, Stan Douglas, Harun Farocki, Jochen Gerz, Jorge Molder, Gerhard Richter, Jean-Marie Straub, Danièle Huillet, Bruno Yvonnet).
La ville de Beaune rend hommage à Étienne-Jules Marey, inventeur de la chronophotographie et précurseur du cinéma des frères Lumière. Appareils, maquettes et films scientifiques témoignent de son invention. Du 20 mai au 10 septembre, à la chapelle de l’Oratoire.
La Mission du patrimoine photographique présente, à l’Hôtel de Sully, les portraits d’acteurs réalisés par Roger Corbeau, entre 1933 et 1984. Roger Corbeau a travaillé sur cent soixante films avec les plus grands metteurs en scène français, de Pagnol à Duvivier en passant par Bresson. Les grandes actrices et les grands acteurs l’ont fasciné : Maria Casarès, Michèle Morgan, Romy Schneider... Louis Jouvet, Erich von Stroheim, Jean Gabin, Jean Marais... L’exposition propose une sélection de ces portraits mythiques. À Paris, du 15 juin au 10 septembre.
À travers l’exposition "Gustave Doré, illustrateur de rêve(s)" (du 2 juin au 3 septembre), le Musée de Brou s’attache au talent d’illustrateur de cet artiste. De nombreuses œuvres originales sur papier sont présentées, accompagnées d’éditions originales de livres illustrés. Les dessins, les aquarelles, les lavis et les gravures proviennent principalement des collections du Musée de Brou et du Musée d’art moderne de Strasbourg.
Sous le titre "Lumières tunisiennes" (du 19 mai au 3 septembre), le Pavillon des arts à Paris s’intéresse à une exposition de la peinture de chevalet en Tunisie, des origines à 1950. Plus de soixante tableaux, paysages et scènes d’intérieur, pour l’essentiel, retracent l’évolution de cette peinture à travers l’apport individuel d’artistes, venus de France et d’Europe, ou natifs de Tunisie.
L’œuvre gravé d’Ensor: du 24 juin au 3 septembre, les musées de Strasbourg présentent à l’Ancienne Douane (1 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) une exposition consacrée à l’œuvre gravé de James Ensor, à travers la collection Mira Jacob.
James Ensor réalisa la plus grande partie de ses gravures à une période où il était parvenu à sa pleine maturité en tant que peintre, entre 1886 et 1888. Il y a révélé les qualités exceptionnelles de son trait, accumulant pointes sèches et eaux-fortes. Toutes les gravures exposées proviennent de la collection de Mira Jacob, qui se voua pendant près de quarante ans à l’œuvre gravé d’Ensor. A côté des tirages noir et blanc sur somptueux papiers, vingt-cinq épreuves d’une grande rareté, rehaussées de couleurs par l’artiste, complètent l’exposition.
Centre Pompidou: Larionov et Gontcharova: dans les donations faites par l’État soviétique à l’État français en 1988, figuraient un certain nombre d’œuvres de Michel Larionov (1881-1964) et Nathalie Gontcharova (1881 - 1962). Du 21 juin au 18 septembre, la galerie du Musée national d’art moderne (Mnam, 4ème étage) en présente une sélection et notamment certains inédits. Avec l’apport provisoire d’œuvres conservées en Russie et en Allemagne, sera ainsi présenté un ensemble cohérent permettant de mieux apprécier la contribution exceptionnelle de ces deux artiste à l’art moderne de leur pays.
Deux polyptyques de l’un et l’autre artistes seront ainsi reconstitués, Moisson, daté de 1911, de Gontcharova, et Les Saisons, 1912, de Larionov, dont le Mnam possède le panneau intitulé L’automne. Collaborateurs de Serge Diaghilev à Paris, ces artistes ont de nombreux liens avec la France, qui seront examinés lors d’un colloque qui se tiendra du 22 au 24 juin. En marge de cette exposition, on verra à la Bibliothèque publique d’information du même Centre Georges Pompidou une sélection de livres futuristes russes (du 28 juin au 4 octobre).
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Les Brèves: Au Musée de la céramique, La ville de Beaune.....
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°15 du 1 juin 1995, avec le titre suivant : Les Brèves: Au Musée de la céramique, La ville de Beaune.....