Une vie passée à écrire et à chercher le « mot meilleur, et encore meilleur que meilleur », à ne rien se refuser aussi.
Dès sa jeunesse, Colette n’a envisagé sa vie que sous le signe de l’audace, de l’émotion et de la passion, la période allant des années 1910 à sa mort en 1954 renforçant ces aiguillons tout puissants. Ce sont justement ces années parisiennes dans lesquelles nous immerge littéralement le Musée Richard-Anacréon avec la complicité de la bibliothèque d’Auxerre, auteur déjà en 2005 avec Bernard Clavreuil à Auxerre d’une première exposition consacrée aux débuts de l’écrivain et à son mariage avec Willy. Jamais autant de documents et de pièces rares témoignant de l’écrivain et de la femme libre, curieuse, avide et gourmande qu’elle fut n’avaient été jusque-là rassemblés.
Émanant du fonds de la bibliothèque d’Auxerre, du Musée Anacréon et de la collection de Bernard Clavreuil (certainement l’un des plus importants collectionneurs de Colette), éditions originales, manuscrits, brouillons, correspondances, photographies, dessins et tableaux couplés de la bande-annonce du Blé en herbe avec la voix de Colette et son accent bourguignon, affiches de cinéma, pièces de théâtre et journaux entraînent dans le sillage de l’écrivain et de la femme. Identités indissociables portées autant par la littérature, les amitiés et les amours que par le théâtre, le cinéma et le journalisme, voire même, un temps très bref, par l’ouverture à Paris et à Saint-Tropez d’un institut de beauté et la création de la ligne de beauté « Colette ».
À suivre également en filigrane en regard de l’histoire du Musée Anacréon, l’amitié qui lia le Granvillais Bernard Clavreuil à l’écrivain Colette, qui fut la marraine, avec Paul Valéry et Claude Farrère, de sa librairie parisienne L’Originale, 22, rue de Seine.
Musée d’art moderne Richard-Anacréon, La Haute-Ville, place de l’Isthme, Granville (50), tél. 02 33 51 02 94, www.ville-granville.fr
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Les années parisiennes de Colette
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°649 du 1 septembre 2012, avec le titre suivant : Les années parisiennes de Colette