PARIS - Le cabinet des dessins Jean-Bonna, à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, réunit une vingtaine d’académies du XVIIIe siècle, issues de la collection Mathias Polakovits. Déjà les expositions « Paysage français au XVIIIe siècle » et « Portrait au XVIIe siècle » avaient montré
de beaux exemples de cet ensemble.
La dizaine de peintres et sculpteurs – à l’exception peut-être de Pierre Chasselat – aujourd’hui présentés fréquentèrent l’Académie royale de peinture comme élèves ou professeurs. Réalisés devant un modèle vivant ou d’après un antique, au cours de leurs années de formation ou lors du voyage initiatique en Italie, ces dessins, simples exercices ou études préparatoires à une œuvre, apparaissent d’une grande diversité. Louis de Boullogne inaugure le parcours de l’exposition, suivi d’Edme Bouchardon, de Charles Joseph Natoire, Carle Van Loo et d’autres figures de la « génération 1700 », auxquels succèdent Hubert Robert et Chasselat. Tous rendent compte du goût du XVIIIe pour la couleur, avec l’utilisation fréquente de papiers colorés et la pratique de la sanguine, particulièrement appropriée au traitement de la carnation.
« Dessins d’académie du XVIIIe siècle dans la collection Mathias Polakovits », École nationale supérieure des beaux-arts, 14, rue Bonaparte, 75006 Paris, tél. 01 47 03 54 15. Jusqu’au 9 février.
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Les académies de l’Académie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°229 du 20 janvier 2006, avec le titre suivant : Les académies de l’Académie