Serge Lepeut poursuit depuis plusieurs années une réflexion sur le paysage qu’il considère comme paradigme du regard. Il explore des lieux emblématiques de la modernité : aéroports, autoroutes ou usines, à partir desquels il construit des images questionnant notre perception de l’environnement. L’exposition présente cinq pièces constituées de photographies, vidéos et installations. Dans ses dernières créations, l’artiste prend des photos de trains ou de voitures, images floues presque abstraites qu’il confronte à des films où les uniques acteurs sont des champs en friche, où rien ne se passe, mis à part le défilement des nuages. L’artiste compare ainsi l’image fixe d’un paysage mouvant à l’image mouvante d’un paysage fixe et étudie la fragilité de la nature et son rapport avec le temps et l’architecture. L’espace de la galerie se mue lui-même en un paysage à expérimenter, à s’approprier et sur lequel on peut, pourquoi pas, méditer.
Galerie Cent8, jusqu’au 20 mars.
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Lepeut, entre mouvance et fixité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : Lepeut, entre mouvance et fixité