S’il n’avait pas été empereur, sans doute Napoléon III aurait-il rêvé d’embrasser la carrière d’archéologue.
Et sans doute le fut-il un peu, lui qui ordonna de rechercher – notamment – le site d’Alésia afin de retrouver les vestiges matériels de la victoire de ce Jules César dont il se voulait l’héritier. En mobilisant des scientifiques et en mettant au service des fouilles techniques nouvelles et outils novateurs, il a fondé l’archéologie moderne. À travers une exposition d’envergure, le MAN invite à redécouvrir cet empereur mal aimé des Français.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : L’empereur et l’archéologue