Il est peut-être surprenant que Salvador Dalí soit à l’honneur dans un Musée d’art contemporain, en l’occurrence celui de Miami (Museum of contemporary art, Miami, jusqu’au 18 juin), mais il s’agit-là de rappeler la contribution éloquente de l’Espagnol à la Foire mondiale de New York en 1939.
Le Rêve de Vénus est un des tout premiers exemples d’installation à grande échelle. La sculpture avait choqué et titillé le public new-yorkais par sa façade bizarre, ses sons enregistrés audibles de l’extérieur, son tableau de Vénus endormie à l’intérieur, le tout accompagné d’une troupe de sirènes aux seins nus en train d’exécuter des manœuvres aquatiques. Outre la reconstitution du pavillon, ce qui constitue en soi un événement, le Musée évoque l’activité de Dalí aux États-Unis dans ces années à travers peintures, dessins, photomontages, films, enregistrements sonores et archives.
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Le rêve éveillé de Dalí
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°150 du 31 mai 2002, avec le titre suivant : Le rêve éveillé de Dalí