Après un château se découpant sur un nuage et une bibliothèque enchantée, d’un coup de baguette magique le visiteur entre dans l’antre de l’ogre, du loup, du lapin blanc et des fées.
Le Petit Poucet, le Chaperon rouge, Cendrillon mais aussi le Chat botté, Gretel et Alice lui font partager leurs (més)aventures dans des alcôves aux lumières tamisées. Hululements et grincements de portes l’escortent. Revivre ses peurs et ses joies d’enfant est le rêve de tout adulte. Puisant dans les vieilles légendes transmises oralement, Perrault, les frères Grimm, Andersen et Lewis Carroll sont les quatre maîtres du genre et prouvent que les contes n’ont pas d’âge. Revisitant leurs narrations merveilleuses, les artistes avec leur imagination vont plus loin que la psychanalyse avec ses questions. Les dessins de Millet et de Jules Pascin, les gravures de Gustave Doré, les plaques des lanternes magiques ont bercé les générations d’hier. Cocteau, Prévert illustrant Paul Grimault, les costumes de Christian Lacroix et Johnny Deep dans le rôle du Chapelier fou fascinent celles d’aujourd’hui. Jeu de miroir à mi-parcours : entre comédie et ironie, des créateurs contemporains illustrent avec des résines, du plâtre peint, des papiers découpés, les ressorts cachés de ces histoires fantastiques. Au terme de cette visite apparaît Pinocchio. Le petit homme rouge au long nez créé par Carlo Collodi assure que les songes valent mieux que la réalité. Une fois dehors, quitté cet univers féerique, on le croit volontiers.
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Le rêve au bout du conte
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°676 du 1 février 2015, avec le titre suivant : Le rêve au bout du conte