À l’époque Choson (XIVe-XXe siècle), la peinture coréenne se divisait en deux grands courants : une peinture intellectuelle, œuvre de lettrés, destinée à la contemplation, et une peinture ornementale à vocation utilitaire.
En choisissant de présenter jusqu’au 14 janvier sous le titre « Nostalgies coréennes » la collection de l’artiste contemporain Lee U-fan, l’un des deux plus grands ensembles de peinture décorative coréenne, le Musée Guimet (tél. 01 40 73 88 11) rend hommage à un art longtemps privé de noblesse. Le support le plus courant de ces œuvres était le paravent, essentiellement de papier, mais également de soie. Toutefois, les panneaux peints étaient parfois directement appliqués sur les murs et les portes.
L’exposition propose un panorama très exhaustif et équilibré de cette « peinture utile », composé de nombreux thèmes allant des motifs les plus concrets aux rêves les plus abstraits, de l’accompagnement du quotidien à la transmission des enseignements religieux. La recherche de déconstruction des formes ou du paysage éloigne bien souvent le contenu et la composition des œuvres de la réalité, créant un espace consacré aux rêves et aux désirs.
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Le « petit genre » coréen
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°137 du 23 novembre 2001, avec le titre suivant : Le « petit genre » coréen