PARIS
« Ses petits portraits ont un accent particulier, vite reconnaissable si l’on est familier avec les procédés de l’auteur (...). Boilly est sans rival pour attraper la vie des yeux, la finesse des traits... ».
Historien attentif de Louis Boilly, Paul Marmottan était aussi un grand adepte des petits portraits bourgeois du peintre. En buste, sur fond neutre, rapidement exécutés, ils avaient fait son succès – et sa fortune – sous la Révolution comme sous l’Empire et la Restauration. On raconte que Boilly en exécuta plus de mille. Passé maître dans l’art de restituer la physionomie et la psychologie de ses modèles, le peintre savait mêler la spontanéité des attitudes à une sobre mise en page, en accord avec les schémas néoclassiciques en vigueur. Une trentaine de portraits, tous issus de la collection personnelle de Paul Marmottan, témoignent du talent de cet amoureux du « vrai dénué d’artifices », en qui l’on peut voir l’un des principaux précurseurs du réalisme.
BOULOGNE-BILLANCOURT, Bibliothèque Marmottan, jusqu’au 27 février.
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Le peintre aux mille portraits
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : Le peintre aux mille portraits