BRUXELLES - Résumer le parcours créatif de Jean Arp à un seul mot – « abstraction » – serait négliger sa richesse et son audace.
« Jean Arp. L’invention de la forme », au Palais des beaux-arts de Bruxelles, propose de redécouvrir l’œuvre de l’artiste français d’origine allemande à travers cinq aspects : les géométries, l’automatisme et le hasard, les métamorphoses, les formes ludiques et la forme pure.
Fondateur en 1916 du mouvement Dada à Zurich aux côtés de Tristan Tzara, l’artiste refuse les valeurs bourgeoises et l’esthétique académique, et favorise l’exploration de l’abstraction. Il s’essaye à l’automatisme et participe à la première exposition surréaliste en 1925. Il s’éloigne du mouvement d’André Breton pour contribuer, en 1931, à la fondation du groupe Abstraction-Création aux côtés de Theo van Doesburg, Franz Kupka et Piet Mondrian.
Le style de Jean Arp célèbre la simplicité de la forme organique et l’économie de moyens. L’artiste qualifiera pourtant lui-même son art de « concret ». À travers 140 œuvres – sculptures, reliefs, dessins, gravures, collages, papiers déchirés et poèmes –, cette première rétrospective belge analyse les choix artistiques de Jean Arp qui ont donné naissance à la forme pure.
« Jean Arp. L’invention de la forme », Palais des beaux-arts, 23 rue Ravenstein, Bruxelles, tél. 32 2 507 8200. Jusqu’au 6 juin.
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Le monde selon Arp
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°189 du 19 mars 2004, avec le titre suivant : Le monde selon Arp