Après la Chine et le Brésil, la Lettonie fait en France, à l’occasion de son entrée dans l’Union européenne, l’objet d’une importante saison culturelle.
Au programme, les expositions de Gustav Klucis à Strasbourg (cf. L’œil n° 575) et du Groupe de Riga à Bordeaux en sont les temps forts.
C’est dans la prise de conscience d’une identité nationale que l’histoire de l’art letton puise son origine. Elle le doit surtout au peintre Vilhelms Purvîtis (1872-1945) qui crée, un an après la déclaration d’indépendance en novembre 1918, l’Académie lettone des arts, favorisant notamment les relations avec la France.
De retour de Paris où ils sont allés étudier, tout un groupe d’artistes parmi lesquels Aleksandra Belcova, Ludolf Liberts, Niklavs Strunke, Erasts Sveics et Sigismunds Vidbergs fondent en 1920 le Groupe de Riga. Fortement influencés par le cubisme, ils s’inscrivent dans une tradition de modernisme classique qui leur permet de gagner une reconnaissance internationale.
L’exposition bordelaise de leurs peintures, sculptures, décors de théâtre, esquisses de costumes et porcelaines illustre le dynamisme artistique d’une nation en quête d’identité.
« Le Groupe de Riga, 1915-1940 : un modernisme classique », musée des Beaux-Arts, 20 cours d’Albret, Bordeaux (33), tél. 05 56 10 20 56, jusqu’au 12 février.
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Le modernisme façon lettone
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : Le modernisme façon lettone