Emboîtant le pas à l’exposition de la Bibliothèque Nationale qui, au printemps dernier, sous la direction de Roland Schaer, avait choisi de nous montrer, sous le titre de « Utopie », les différentes étapes de la quête de la société idéale en Occident, la Réunion des Musées nationaux choisit au contraire de mettre l’accent sur les « Visions du futur » qu’elle regroupe, sous la houlette d’Anne Caubet, dans une histoire des peurs et des espoirs de l’humanité. 200 œuvres au total, réunies en trois sections – La quête de l’éternité (Triompher de la mort), L’attente de la fin des temps (Une seconde vie pour l’âme) et Les rêves de la modernité (Bâtir un avenir commun) – représentatives d’un grand nombre de cultures et de civilisations, nous invitent à découvrir l’extraordinaire variété et la beauté des images inventées par les artistes pour représenter le futur. Tout au long d’un parcours où les œuvres sont accompagnées de documents ou d’extraits des grands textes fondateurs, mais également d’images de bandes dessinées qui rappellent, car la période contemporaine n’est pas oubliée, la permanence de ces visions. Avant de finir, par les rêves fluides et les interrogations grinçantes de deux plasticiens actuels, l’Américain Tom Shannon et le Russe Ilya Kabakov.
PARIS, Grand Palais, jusqu’au 1er janvier.
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Le futur entre peur et espoir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°520 du 1 octobre 2000, avec le titre suivant : Le futur entre peur et espoir