PARIS
Longtemps méconnu du grand public comme des spécialistes, le Cabinet des arts graphiques du Musée des arts décoratifs de Paris est pourtant l’un des plus importants au monde.
Une collection d’une richesse inouïe qui compte plus de deux cent mille œuvres rassemblées grâce aux libéralités d’éminents amateurs d’art, tels Jules Maclet ou le collectionneur Philippe de Chennevières, des achats éclairés comme ceux des dessins des meubles d’André-Charles Boulle ou encore des dons d’artistes comme Rodin, Dubuffet, Royère qui ont offert au musée des ensembles issus de leurs fonds d’atelier. En plus d’un siècle et demi, tous ces donateurs ont contribué à enrichir cette collection d’exception. Le fonds offre ainsi un large panorama de la création du XVe siècle à nos jours, en Europe, en Orient et en Extrême-Orient. Ces œuvres sur papier, très fragiles, conservées en réserve à l’abri de la lumière, sont exceptionnellement présentées en grand nombre dans le cadre de l’exposition « Le dessin sans réserve », soit près de 500 feuilles magistrales (dessins, gravures, estampes) qui illustrent le rôle fondamental du dessin dans la création artistique. Le parcours s’articule sous forme d’abécédaire mettant en lumière les thèmes chers au dessin : « A comme architecture », qui inaugure le parcours, avec un recueil de relevés d’Androuet du Cerceau et, pour le XXe, le fonds Emilio Terry ; « D comme décor », évoqué par les études de Charles Le Brun ; « E comme ensembliers », à l’instar de Jourdain, Mallet-Stevens et Chareau ; « M comme mobilier » se distingue par des études d’armoires de Boulle, des œuvres de Ruhlmann, Royère, Colombo ; « S comme séduire » rassemble des ensembles de bijoux de Lalique, des projets de robes pour Paul Poiret…
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Le dessin sans réserve
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Le dessin sans réserve