Xviie Siècle - On connaît le sculpteur Giovan Lorenzo Bernini (1598-1680), bien moins le peintre.
Un aspect négligé de l’œuvre du génie du baroque sur lequel se penche Francesco Petrucci, le conservateur du Palais Chigi à Ariccia, mais surtout expert du baroque romain et du Bernin. Quarante-cinq œuvres provenant de la collection de l’homme d’affaires milanais Luigi Koelliker, l’une des plus importantes collections privées transalpines, sont réunies pour répondre à la question qui justifie cette exposition : dans quelle mesure la peinture a-t-elle influencé les conceptions esthétiques du maître du baroque ? Elle fait écho à une seconde : quels liens entretiennent la peinture et la sculpture dans sa production ? De rares peintures du Bernin sont ainsi exposées comme son Autoportrait en train de dessiner, le Portrait du poète Virginio Cesarini, le Levantin couché ou encore un Christ à la colonne. Elles sont présentées avec d’autres œuvres de ses élèves et de ses plus proches collaborateurs, telles que Samson dévorant le lion de Giovanni Lanfranco, le Baptême du Christ de Pietro da Cortona, une Vénus à la pomme d’or d’Andrea Sacchi, mais aussi un monumental Héraclite et Démocrite de Giovanni Domenico Cerrini, montré pour la première fois au public. Cette exposition a le mérite de mettre en évidence une production picturale du Bernin bien plus vaste que celle à laquelle on peut s’attendre, mais surtout une influence sur ses adeptes qui a été négligée par l’historiographie.
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Le Bernin et la peinture baroque
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°784 du 1 avril 2025, avec le titre suivant : Le Bernin et la peinture baroque