Le Bauhaus et les artistes qui l’ont traversé font l’objet d’un regain d’intérêt des musées en France et dans le monde. Depuis la grande rétrospective de 2009 à Berlin, à l’occasion du quatre-vingt-dixième anniversaire de sa naissance, plusieurs expositions ont mis en lumière des aspects particuliers, parfois méconnus, de l’école. Si la Cité de la musique, à la Villette, s’est récemment orientée, avec la Fondation Klee de Berne, sur l’apport de la musique à la peinture de l’artiste suisse, dans une présentation très classique, le Musée des beaux-arts de Montréal a choisi une scénographie spectaculaire pour insister sur Lyonel Feininger, faisant la part belle à la musique encore, dont ses propres compositions, à ses débuts d’illustrateur et à l’œuvre photographique de son fils. Tandis que la Barbican Art Gallery à Londres accueille la plus grande exposition anglaise sur le Bauhaus depuis 40 ans, le Centre Pompidou a repris un alignement des rectangles colorés de Josef Albers du Kunstmuseum de Bâle, d’une aridité déconcertante hors de son contexte. La plus forte de ces réminiscences a été sans conteste l’exposition sur la danse de Christine Macel et Emma Lavigne qui a émerveillé le Centre, dont une salle était réservée au Ballet triadique qui inspira les expériences de Cage et de Cunningham.
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Le Bauhaus exposé de par le monde
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : Le Bauhaus exposé de par le monde