Âgée de 37 ans, Évelyne Axell a trouvé la mort dans un accident de voiture en 1972. Sa carrière de peintre n’a duré que sept ans, mais elle suffit à en faire une figure de proue du Pop Art en Belgique.
Jusqu’au 10 mai, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (tél. 01 53 01 96 96) lui rend hommage en présentant une cinquantaine de ses tableaux. À cette occasion, la Renaissance du Livre publie un ouvrage sur sa vie et son œuvre, Évelyne Axell, l’Amazone du Pop Art. Cette élève de Matisse avait rapidement renoncé à la peinture à l’huile pour se forger une technique très personnelle. Jeune femme de son temps, elle a exploité le potentiel de nombre de résines plastiques comme support de ses tableaux, parfois contrainte de renoncer à certains plastiques synthétiques qui n’étaient plus commercialisés. En fixant son choix sur le Plexiglas opalin, qu’elle découpait et superposait, jouant avec les reliefs et les transparences, elle a produit des images flamboyantes, où transparaissent encore aujourd’hui la joie de vivre, l’érotisme, l’utopie et les provocations des années soixante.
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L’Amazone du Pop Art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°101 du 17 mars 2000, avec le titre suivant : L’Amazone du Pop Art