Si les années 1960 aux États-Unis sont celles du pop art, né en réaction à l’abstraction dominante, elles sont aussi celles de l’hyperréalisme.
Pour qui voudrait découvrir ou redécouvrir le versant sculptural de ce courant, il faudra pousser les portes de la Boverie à Liège, où sont présentées les œuvres des acteurs historiques majeurs de ce courant, tels Duane Hanson, John De Andrea ou encore Carole A. Feuerman. L’exposition a le mérite de tenter de dresser des filiations avec des sculpteurs contemporains dont la quête de réalisme est tout aussi troublante, à l’instar de Ron Mueck, Marc Sijan ou encore Sam Jinks.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : La sculpture hyperréaliste