Wols, plus connu pour ses dessins et peintures, a été l’inventeur du tachisme et l’un des chefs de file de l’abstraction lyrique en France. On découvre ou redécouvre ici ses photographies, exposées pour la première fois aux États-Unis. Alors qu’elles sont habituellement montrées comme des études ou des ébauches pour ses futures peintures, cette exposition les reconsidère comme un travail indépendant, cohérent et parfaitement en relation avec la photographie européenne des années 20 et 30. L’artiste recrée à travers portraits, photographies de mode et natures mortes, des scènes de rêves, empreintes d’accents surréalistes, où s’imposent des réalités oniriques. Il dépeint des formes du quotidien en disparition, en transformation, en devenir, parfois les corps humains s’effacent au profit d’objets. Ces photographies montrent une vision indépendante du monde, combinant curiosité et répulsion, liberté et aliénation.
CAMBRIDGE, Busch-Reisinger Museum, jusqu’au 25 avril.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La photographie lyrique de Wols
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : La photographie lyrique de Wols