Costumée à l’orientale, un regard interrogateur teinté d’ironie, elle pose sur fond d’écrans japonais. Le musée d’Orsay s’interroge : Qui était La Dame aux éventails peinte par Édouard Manet ?
Nina de Callias, femme indépendante, pianiste et poète à ses heures, fit de son salon l’un des foyers les plus animés de l’avant-garde artistique et littéraire du second Empire et des premières années de la IIIe République, fréquenté par Anatole France, Paul Verlaine ou François Coppée. Une première salle est centrée autour du tableau de Manet, lui-même entouré de portraits contemporains de femmes peintes dans la même posture. L’exposition s’attache ensuite à la vie de Nina de Callias, de sa jeunesse mouvementée et mondaine à la folie et à la mort. (Musée d’Orsay, tél. : 01 40 49 48 73, jusqu’au 16 juillet.)
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La muse de Manet
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : La muse de Manet