Même si Jean-Jacques Bachelier obtient en 1763 le titre de peintre d’histoire, c’est dans ses réalisations de fleurs et d’animaux que son talent s’exprime le mieux. À la suite de François Desportes et Jean-Baptiste Oudry, il utilise le trompe-l’œil dans ses trophées de chasse. Dans les Quatre parties du monde, commandées en 1760 pour orner le château de Choisy, les continents sont symbolisés par des animaux au rendu très réaliste. Protégé par Madame de Pompadour, il dirige la manufacture de Vincennes-Sèvres, de 1751 à 1793. Il y renouvelle les modèles de fleurs, diffuse le style néoclassique dans les décors de porcelaine et fournit également des modèles de vases. L’exposition, montée par Catherine Gendre et Hélène Mouradian, évoque également son travail d’organisateur et de pédagogue pour l’école gratuite de dessin créée en 1766, établissement à l’origine de l’actuelle École nationale des Arts décoratifs.
VERSAILLES, Musée Lambinet, jusqu’au 19 mars, cat. éd. Somogy, 216 p., 150 ill., 295 F.
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La ménagerie Bachelier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°512 du 1 décembre 1999, avec le titre suivant : La ménagerie Bachelier