La fête dans tous ses états

Il s’agit, en réponse à plusieurs années de restrictions dues à la crise sanitaire, d’explorer les différentes formes et facettes que peut revêtir cette notion polysémique. Si la fête est une expérience collective de joie et d’évasion, elle peut également être un espace de lutte et de militantisme. D’autre part, après les strass et les paillettes, la danse et le rassemblement, les lendemains de fête s’avèrent parfois difficiles. Afin d’aborder ces multiples aspects, et avec la volonté d’ouvrir à une pluralité de voix, « Pas sommeil » rassemble des travaux extrêmement divers d’une trentaine d’artistes contemporains de différentes générations, origines et niveaux de reconnaissance. Dans cette vaste exposition qui se déploie dans trois lieux de la ville (Musée des beaux-arts, Frac Bretagne et les Champs libres), la part belle est faite à la photographie (Nan Goldin, Andreas Gursky ou Julie Hascoët), mais également à la vidéo (Boris Achour, Rineke Dijkstra, Dominique Gonzalez-Foerster ou William Kentridge). Fruit d’un travail conjoint entre les directeurs et la directrice des trois établissements et en étroite collaboration avec la coordinatrice d’Exporama, « Pas sommeil » s’appréhende de manière libre, sans ordre prédéfini.