1912 est à la fois l’année des premiers papiers collés de Braque et de Picasso, de la publication de Du Cubisme par Gleizes et Metzinger, premier ouvrage théorique sur ce mouvement, et de l’exposition de la Section d’Or à la galerie La Boétie à Paris. Les instigateurs du projet, Gleizes et Metzinger, mais aussi Picabia, et le groupe de Puteaux constitué par les frères Jacques Villon, Raymond Duchamp-Villon et Marcel Duchamp, réunirent 32 artistes d’avant-garde autour d’une conception commune de l’art. Celle-ci, dérivée de la leçon constructive de Cézanne, s’articulait autour des problèmes de rythme et de proportions. La notion de section d’or provient d’un traité fameux de la Renaissance, De la divine proportion de Luca Pacioli. Le cubisme occupait, bien sûr, une place centrale dans l’exposition, même si ses principaux représentants, Picasso, Braque et Delaunay, pour différentes raisons, n’y figuraient pas. Deux autres expositions eurent lieu, l’une, itinérante, en 1920, et l’autre, à caractère rétrospectif, comprenant cette fois-ci les figures historiques du cubisme aussi bien que des artistes russes tels que Larionov et Gontcharova, en 1925.
Les Musées de Châteauroux tentent une reconstitution de l’exposition de 1912, tout en évoquant les suivantes afin de mieux cerner une phase encore peu étudiée de l’art moderne.
CHÂTEAUROUX, Musées, jusqu’au 3 décembre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La divine section d’or
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°520 du 1 octobre 2000, avec le titre suivant : La divine section d’or