Parmi les peintres du début du XXe siècle qui ont exploré et représenté la Bretagne, il y a certes Gauguin, mais aussi beaucoup d’autres artistes. Ce sont ces « autres » que le Musée de Pont-Aven se propose de redécouvrir. Anders Osterlind, fils du célèbre graveur suédois Allan Osterlind, est cette fois à l’honneur. Il est surtout connu pour ses représentations de la Creuse mais, à l’image de son père, la Bretagne n’a cessé de l’inspirer comme le prouvent les 56 tableaux exposés, tous des paysages réalisés entre 1909 et 1951. Tour à tour sereins et lumineux, sombres et dramatiques, ils basculent parfois dans une sorte de violence visionnaire expressionniste, mais ne se déparent jamais d’un lyrisme bouillonnant qui sied bien à la nature armoricaine.
PONT-AVEN, Musée de Pont-Aven, jusqu’au 19 juin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La Bretagne d’Osterlind
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : La Bretagne d’Osterlind